L'école 1950 par Robert Doisneau

Amies d'enfance

Amies d'enfance

 

Bolides (1956)

Bolides (1956)

 

Calcul mental (1956)

Calcul mental (1956)

 

Ecoliers sur la route de Wangenbourg Alsace (1945)

Ecoliers sur la route de Wangenbourg Alsace (1945)

 

Colonie de vacances en Limousin (1949)

Colonie de vacances en Limousin (1949)

 

Enfant sage en cour de récréation - Paris  (1956)

Enfant sage en cour de récréation - Paris (1956)

 

La sonnette (1934)

La sonnette (1934)

 

La baguette parisienne (1953)

La baguette parisienne (1953)

 

La conjugaison (1956)

La conjugaison (1956)

 

La Libellule - Paris (1956)

La Libellule - Paris (1956)

 

La pendule (1957)

La pendule (1957)

 

La première maîtresse - Paris (1935)

La première maîtresse - Paris (1935)

 

La ronde Enfants en classe avec la maîtresse (1958)

La ronde Enfants en classe avec la maîtresse (1958)

 

La sortie des classes (1956)

La sortie des classes (1956)

 

Le banc - Paris (1950)

Le banc - Paris (1950)

 

L'écolier seul (1956)

L'écolier seul (1956)

 

Le doigt levé (1956)

Le doigt levé (1956)

 

Les couloirs de l'école primaire (1956)

Les couloirs de l'école primaire (1956)

 

Les deux frères (1934)

Les deux frères (1934)

 

Les doigts pleins d'encre (1956)

Les doigts pleins d'encre (1956)

 

Les écolières de Sondersdorf (1946)

Les écolières de Sondersdorf (1946)

 

Les écoliers curieux (1953)

Les écoliers curieux (1953)

 

Les écoliers de la rue Damesme - Paris (1956)

Les écoliers de la rue Damesme - Paris (1956)

 

Les jardins du Champ de Mars (1944)

Les jardins du Champ de Mars (1944)

 

Les lilas de Ménilmontant (1956)

Les lilas de Ménilmontant (1956)

 

Les tabliers de la rue de Rivoli (1978)

Les tabliers de la rue de Rivoli (1978)

 

L'harmonica (1938)

L'harmonica (1938)

 

L'information scolaire (1956)

L'information scolaire (1956)

 

L'irréparable gâchis (1956)

L'irréparable gâchis (1956)

 

Récréation (1956)

Récréation (1956)

 

Rue Marcellin Berthelot (1945)

Rue Marcellin Berthelot (1945)

 

Une salle de classe (1957)

Une salle de classe (1957)

 

Un petit gang de Paris (1950)

Un petit gang de Paris (1950)

 


Robert Doisneau (1912 - 1994)

Robert Doisneau, est un photographe humaniste français, né le 14 avril 1912 à Gentilly et mort le 1er avril 1994 à Montrouge.

Il est, aux côtés de Willy Ronis, d'Édouard Boubat, d'Izis, d'Émile Savitry ou d'Albert Monier l'un des principaux représentants du courant de la photographie humaniste française et l’un des photographes les plus populaires du xxe siècle.

Robert Doisneau est né dans le sud de la banlieue parisienne au sein d'une famille bourgeoise. Il étudie les Arts graphiques à l’École Estienne et obtient son diplôme de graveur et de lithographe en 1929.

En octobre 1929, il entre à l’atelier de Léon Ullmann (une des raisons est qu'un élève nommé Quentin Chabrier le harcelait) en tant que dessinateur de lettres. Il y rencontre Lucien Chauffard qui dirige le studio photographique de l’atelier. Celui-ci l’initie à la photographie et l’oriente vers André Vigneau qui, à l’automne 1931, cherchait un assistant et avec lequel il découvre la Nouvelle Objectivité photographique. La même année il rencontre Pierrette Chaumaison avec qui il se marie trois ans plus tard.

En 1932, il vend son premier reportage photographique, qui est diffusé dans l’Excelsior.

En 1934, Lucien Chauffard , le présente au chef du service photo du constructeur automobile Renault à Boulogne-Billancourt qui l’embauche comme photographe industriel, mais, du fait de ses retards successifs (et après avoir, de son propre aveu, tenté de truquer ses cartes de pointage), il se fait renvoyer cinq ans plus tard, en 1939.

Toujours grâce à Lucien Chauffard, Doisneau rencontre peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale la photographe Ergy Landau qui le présente à Charles Rado, le fondateur de l’agence Rapho. Son premier reportage, sur le canoë en Dordogne, est interrompu par la déclaration de guerre et la mobilisation générale.

Désormais sans emploi, Doisneau tente de devenir photographe illustrateur indépendant. Il sera un des plus prolifique collaborateurs de la revue artistique et littéraire Le Point fondée en 1936 par Pierre Betz et l’éditeur d’art Pierre Braun, pour laquelle il réalise ses premiers portraits de Picasso, Braque, Paul Léautaud.

Après la Seconde Guerre mondiale, Robert Doisneau devient un photographe indépendant en intégrant officiellement, dès 1946, l’agence Rapho.

Il se met alors à produire et à réaliser de nombreux reportages photographiques sur des sujets très divers : l’actualité parisienne, le Paris populaire, des sujets sur la province ou l’étranger (URSS, États-Unis, Yougoslavie, etc.). Certains de ses reportages paraîtront dans des magazines comme Life, Paris Match, Réalités, Point de vue, Regards, etc.

En 1947, Robert Doisneau rejoint le Groupe des XV aux côtés de René-Jacques, de Willy Ronis, de Pierre Jahan. La même année, il rencontre Robert Giraud, chez l'antiquaire Romi, c’est alors le début d'une longue amitié et d'une fructueuse collaboration. Doisneau publiera une trentaine d’albums dont La Banlieue de Paris (Seghers, 1949), avec des textes de Blaise Cendrars. Il travaillera pour Vogue, de 1948 à 1953 en qualité de collaborateur permanent. Il est aussi ami de Jacques Yonnet et ses photographies illustrent son fameux Enchantements sur Paris (Denoël, 1954) devenu La rue des maléfices.

Le photographe a effectué de nombreuses escapades en Limousin. Durant son enfance en Corrèze, puis lors de séjours à Saint-Céré dans le Lot des années 1930 à 1991.

En passant par le Limousin, Robert Doisneau a saisi avec son Rollefleix des images de la fête de la quintaine de Saint-Léonard en 1951. A Aubusson, il se passionne pour le travail des lissiers. Il exalte la noblesse du travail dans ses clichés des ouvriers porcelainiers des usines Tharaud à Limoges. Il aimait aussi retrouver ses deux complices limousins, le journaliste et écrivain Robert Giraud, et le peintre Jean-Joseph Sanfourche.

Son talent de photographe sera récompensé à diverses reprises : le prix Kodak en 1947, le prix Niépce en 1956. En 1960, Doisneau monte une exposition au Musée d'art contemporain de Chicago. En 1975, il est l'invité d'honneur du festival des Rencontres d'Arles (France). Une exposition lui y est consacrée.

Il recevra d'autres prix pour son travail : le prix du livre des Rencontres d'Arles pour L'Enfant et la Colombe (1979) et pour Trois secondes d'éternité en 1980, chez Contrejour, le Grand Prix national de la photographie en 1983 et le prix Balzac en 1986.

En 1986, le festival des Rencontres d'Arles présente une exposition intitulée De Vogue à Femmes, Robert Doisneau.

En 1992, Doisneau présente une rétrospective au Modern Art Oxford. Ce sera la dernière exposition de ses œuvres organisée de son vivant. En 1994, le festival des Rencontres d'Arles présentait Hommage à Robert Doisneau.

Robert Doisneau est l'un des photographes français les plus connus à l'étranger notamment grâce à des photographies comme Le Baiser de l'hôtel de ville. Ses très nombreuses photographies en noir et blanc des rues de Paris d'après-guerre et de sa banlieue et de photos d'écoliers ont fait sa renommée.

Doisneau est « un passant patient » qui conserve toujours une certaine distance vis-à-vis de ses sujets. Il guette l'anecdote, la petite histoire. Ses photographies sont souvent empreintes d'humour mais également de nostalgie, d'ironie et de tendresse.

Robert Doisneau travaillait sur Paris, ses faubourgs et ses habitants en saisissant chaque instant de leur vie : artisans, bistrots, clochards, gamins des rues, bateleurs, etc. Les amoureux sont notamment représentés dans Amoureux aux oranges, rue Mazarine. Il enregistra pendant près d'un demi-siècle des milliers de portraits du petit peuple de Paris.

Sa femme Pierrette meurt en 1993 alors qu'elle souffre de la maladie de Parkinson et d'Alzheimer.

Robert Doisneau meurt six mois plus tard, à 81 ans, le 1er avril 1994, à Montrouge. Il est enterré à Raizeux près de Rambouillet, aux côtés de sa femme.


Dans les photos de Robert Doisneau
Les Enfantastiques


Les gens les gens, comme les gens sont touchants
En noir et blanc, dans d'éternels instants
Dans les photos de Robert Doisneau
Les amoureux, comme ils ont l'air heureux
Les amoureux, seuls au monde deux par deux
Dans les photos de Robert Doisneau

Paris la belle, ses places et ses ruelles
Sa tour Eiffel, qui chatouille le ciel
Ses boutiques et ses petits bistrots
Gamins coquins qui marchent sur les mains
Les p'tis matins, les soirs quand tout s'éteint
Dans les photos de Robert Doisneau

Les jours de fête, les manèges les guinguettes
Ma'mselle Huguette, Prévert le grand poète

Picasso, Tati et son vélo
Violoncellistes, qui glissent sous la piste
Un trapéziste, et tant d'autres artistes
Dans les photos de Robert Doisneau (3 fois)

La vie la vie, comme elle nous fait envie
La vie la vie, quand elle est poésie
Dans les photos de Robert Doisneau (3 fois)


Musique
Dans les photos de Robert Doisneau - Les Enfantastiques
2,63 Mo - 3 mn 02 :

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Image de fond de la page : Les tabliers de la rue de Rivoli (1978)


 

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