Se croire ailleurs par Papytane

Se croire en Colombie Britannique ?
Non à Ferrières-en-Brie (Seine-et-Marne) le 27 avril 2018

Totems sculptés dans les grumes des séquoias abattus par la tempête de 1999 et non pas les statues de l'île de Pâques !
Les Amérindiens utilisaient le tronc rectiligne des séquoias pour faire des canoës, des habitations. Les troncs utilisés venaient d’arbres tombés naturellement et au vu de leurs dimensions cela se comprend mais aussi les Amérindiens les respectaient et les ont toujours protégés alors que l’homme blanc en moins de 100 ans a détruit pratiquement 90% des ressources !
Certaines populations amérindiennes célébraient différents événements de la vie en sculptant des totems dans du bois de thuya ou de séquoia.
Dans la forêt de Ferrières-en-Brie (77), le sculpteur Daniel Stinus, lié par contrat avec l’O.N.F, a la chance de pouvoir laisser libre court à son imaginaire en réalisant des totems dans des troncs de séquoiadendrons morts.

 

Se croire dans la Sierra Nevada en Californie ?
Non à Ferrières-en-Brie (Seine-et-Marne) le 17 mai 2012

Le séquoia est un arbre monumental qui pousse naturellement en Californie et avoisine parfois les 80 mètres de hauteur ! En Forêt régionale de Ferrières, les séquoias de l’allée des Lions prennent également, aux yeux des visiteurs, des allures de chaussée des géants. Plantées sur le site à l’occasion d’une visite de Napoléon III, ces 96 sentinelles majestueuses conduisent à la grille du château de Ferrières acquis en 1829 par la famille Rothschild.

 

Se croire à l'île de Pâques ?
Non à Nandy - Forêt régionale de Rougeau (Seine-et-Marne / Essonne) le 25 mars 2015

Le long de l’allée Bourette, au beau milieu de chênes majestueux, se dresse « Le Gardien », réalisé par Gloria Friedmann. L’Agence des espaces verts a donné carte blanche à l’artiste allemande pour créer une œuvre pérenne devant interpeller le promeneur. Géant de terre d’environ 10 mètres de haut, « Le Gardien » veille sur la forêt. Sa tête, surmontée de cinq cerfs, questionne la place de l’Homme dans le monde animal et la nature.
Le Gardien, fruit du travail de l’artiste franco-allemande Gloria Friedmann, est une sculpture monumentale de près de 10 mètres de hauteur qui trône en bordure de l’allée Royale. Implanté dans une clairière entourée de chênes, ce visage énigmatique est couronné de cinq cerfs reproduits à taille réelle, pour une structure faite d’acier mais recouverte de terre et de résine. Cette rencontre entre l’art et la forêt a été imaginée par l’Agence des espaces verts d’Ile-de-France (AEV).
« Rappeler l’animalité »
« Je voulais une sculpture qui réponde à la forêt, raconte Gloria Friedmann. C’est une tête pour rappeler que l’homme peut penser. Les animaux qui sont placés symboliquement à la place du cerveau pour rappeler l’animalité en chacun de nous. Le choix des cerfs n’est pas anodin puisqu’ils sont en quelque sorte les seigneurs de la forêt. » Pour définir le nom de l’œuvre, Gloria Friedmann cherchait un terme rappelant la protection : « Un gardien est une personne bienveillante afin que le site devienne un lieu de rencontre et de rendez-vous des promeneurs. « Le choix de l’implantation n’est donc pas anodin, complète l’artiste : «C’est le lieu idéal car il y a la proximité de l’allée Royale pour que le public puisse en profiter.»

 

Se croire à Antelope Valley California Reserve ?
Non à Cabestany - parc Ste-Camille (Pyrénées-Orientales) le 29 avril 2011

La Réserve du Pavot de Californie d'Antelope Valley
Chaque printemps, la réserve de pavot de Californie d'Antelope Valley prend vie avec les surprises saisonnières de l'habitat de la prairie du désert de Mojave. La durée et l'intensité des couleurs et des parfums varient d'année en année. La saison des fleurs sauvages dure généralement de la mi-février à mai, avec une variété de fleurs sauvages créant une mosaïque de couleur qui change tous les jours.

Huit miles de sentiers à travers les douces collines, y compris une section pavée pour l'accès en fauteuil roulant, font du parc un endroit merveilleux pour faire de la randonnée et explorer en toute saison. Éloignez-vous de la ville et détendez-vous dans la quiétude de la campagne, avec le chant des oiseaux et les faucons glissant silencieusement au-dessus de votre tête. Les bancs situés le long des sentiers sont de bons endroits pour s'asseoir tranquillement et observer la faune, comme les alouettes des prés, les lézards et les serpents gopher. Si vous avez de la chance, vous apercevrez peut-être un coyote ou un lynx roux. De nombreux terriers autour des sentiers peuvent abriter des souris, des gaufres, des rats kangourous, des coléoptères, des scorpions ou autres.

 

Se croire dans Alice au Pays des Merveilles ?
Non à Fontainebleau - Mont Aigu - Rocher du Sourire (Seine-et-Marne) le 24 novembre 2012
Rocher pouvant représenter un sourire carnassier

Le chat du Cheshire
Le chat du Cheshire est un chat de fiction tigré qui apparaît dans le roman Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll (1865). Son nom est un hommage de Lewis Carroll au comté de Cheshire dans lequel il est né. Il est parfois appelé chat de Chester, d'après l'ancien nom du comté.

Doué pour les conversations philosophiques, le chat use parfois d'une rhétorique débridée voire surréaliste qui trouble Alice. La folie du chat est toutefois plus apparente que réelle et il passe pour l'un des rares personnages pourvus de raison, mais adoptant une attitude nihiliste vis-à-vis de son environnement. Le chat du Cheshire semble être le reflet imaginaire de la chatte Dinah à qui Alice récite ses leçons avant de passer dans le Pays des merveilles.

Ce chat a la faculté d'apparaître et de disparaître selon sa volonté, suscitant l'amusement chez Alice. Ce don est inspiré de la tradition du fromage de Cheshire (ou Chester), modelé selon la légende en forme de chat souriant et consommé à partir de la « queue » (talon), ne laissant petit à petit que le « visage ».

À un certain point de l'histoire, le chat disparaît complètement jusqu'à ce qu'il ne reste de lui que son sourire. Alice remarque alors qu'elle a « souvent vu un chat sans sourire mais jamais un sourire sans chat ».

 

Se croire en Cappadoce en Turquie ?
Non à Ille-sur-Têt - Les Orgues (Pyrénées-Orientales) le 30 octobre 2017

Le site des Orgues

Géré par la mairie d’Ille-sur-Têt le site des Orgues est un lieu unique en France, un paysage de cheminées de fées à la beauté fragile, éphémère. Il présente aux intempéries des falaises de sables et d’argiles que les pluies ont patiemment ciselées. L’érosion a travaillé comme un artiste, entaillant, incisant, sculptant la matière de balafres ou de stries pour donner à la roche cet aspect écorché, presque lunaire.

Ce paysage est considéré comme un patrimoine exceptionnel dont la préservation a un intérêt général. Classé en 1981 dans le cadre de la loi du 02 mai 1930 relative à la protection « des monuments naturels et des sites à caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque » ce site est protégé.

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CONNAISSEZ-VOUS CE SITE CLASSÉ DE 4 MILLIONS D’ANNÉES ? VÉRITABLE JOYAU NATUREL SEMBLABLE AUX CANYONS AMÉRICAINS…

Ces grandes roches sont un parfait lieu de promenade sous le soleil. C’est en Occitanie, à une trentaine de minutes de Perpignan, que l’on peut découvrir ce paysage complètement lunaire, classé site protégé.

DES ROCHES DE PLUSIEURS MILLIONS D’ANNÉES

Certains paysages français semblent tout droit provenir d’une autre planète ! C’est notamment le cas de ces curiosités géologiques, qui ne sont que le résultat d’une érosion de roches sédimentaires datant de plus de 4 millions d’années. Ces grandes colonnes naturelles composées de sable et d’argile sont plus précisément nommées des “cheminées de fée”, et montent jusqu’à 244 mètres de hauteur sur certains endroits.

Ce site géologique est situé à l’Ille-sur-Têt, dans le département des Pyrénées-Orientales. Un drôle de nom qui proviendrait du IXe siècle, lorsque la commune est surnommée “Illa”, évoquant une île pour sa proximité avec la rivière de la Têt. Progressivement, le cours d’eau est ajouté au nom, pour finalement prendre son appellation actuelle dès le 11 mars 1953.

La commune est désormais connue pour son patrimoine religieux. On peut y découvrir le beau clocher pré-roman de Saint-Étienne, l’église des Carmes, ou encore l’église romane de La Rodona située dans une enceinte du XIIIe siècle. Mais si les édifices médiévaux valent le détour, ce sont aujourd’hui ces fameuses cheminées de fées qui attirent les promeneurs. Pour les apercevoir, un point de vue est à privilégier : la table d’orientation située à la sortie d’Ille-sur-Têt, en direction de Belesta.

DES ROCHES QUI S’ÉRODENT

Si vous cherchez le nom de ce site, il s’agit exactement des “orgues de l’Ille-sur-Têt“. Le souci, c’est que l’érosion de ses roches est de plus en plus rapide. En effet, les quelques îlots de végétation qui les entourent sont trop rares pour préserver efficacement les sols. De plus, les précipitations créent de nombreux ruissellements qui fragilisent leurs assises. Classé en 1981, ce site est désormais protégé, mais accueille toujours les promeneurs curieux de faire face à ses immenses cheminées de fée.

 

Se croire au Canada ?
Non à Mont-Louis (Pyrénées-Orientales) le 19 juillet 2018

Le petit Canada

Le Petit Canada est le nom donné aux abords de la Têt au niveau du Pla de Barrès entre Mont-Louis et Font-Romeu (Pyrénées Orientales, à la limite entre Cerdagne et Capcir). C'est un petit havre de paix propice à la promenade, été comme hiver. Accessible en seulement 10 minutes de marche, c'est un endroit superbe lieu où la Têt, se frayant un passage au milieu des pins à crochets, donne effectivement un air de petit Canada.

En été, le lieu est calme, bucolique, propice à la balade en famille, de part son accès très court et son terrain plat très facile. Les bordures de la rivière offrent un cadre idylique pour se reposer et profiter des lieux et du paysage.

 

Se croire à Stonehenge en Angleterre ?
Non à Borée (Ardèche) le 27 septembre 2013

Le Tchier de Borée

Unique au monde ! Dans un champ pentu, juste au-dessus du village de Borée, voici un parc incroyable, inclassable et plein de poésie. Juste un champ comme un pâturage avec des dolmens plantés ça et là, ou comme un cimetière juif... Au total 70 pierres dressées comme des statues primitives. Héritage préhistorique ? Sur la pierre des signes gravés comme des hiéroglyphes à déchiffrer. Un sentiment de paix se dégage de l'ensemble. Des allures de jardin zen, peut-être ? L'Ere du Tchier de Borée est, en fait, une œuvre contemporaine créée par Fabienne et Serge Boyer, sculpteurs glypains (sculpteurs sur pierre), chargée d'allégories et de références au ciel, à la mythologie mais aussi à l'histoire locale. Un site surprenant à découvrir.

Il ne s'agit pas, comme on pourrait le croire, d'un autre Stonehenge, mais d'une oeuvre d'art (land art) en forme de calendrier monumental composé de 70 monolithes dressés. Œuvre de Serge Boÿer et Fabienne Versé, sculpteurs glypains. Situé à Borée, en Ardèche.

"Tchier" signifie "tas de pierres "en patois local.

 

Se croire au Liban ?
Non à Yerres - parc Caillebotte (Essonne) le 25 mai 2015

Le cèdre du Liban

Le Cèdre du Liban (Cedrus libani), parfois appelé Cèdre du mont Liban, est une espèce d'arbres conifères de la famille des Pinaceae. La grande caractéristique du cèdre du Liban provient de son port conique durant ses trente premières années, devenant tabulaire par la suite.

Le port, d'abord pyramidal, devient déployé avec l'âge, avec des branches basses presque horizontales et fréquemment imposantes, voire aussi grosses que les ramifications du tronc.

En culture, ce dernier est rarement simple. Les différentes souches se dressent à la manière de tuyaux d'orgue jusqu'à près de 40 m de haut. Les plus gros des troncs atteignent 4,5 m de diamètre, ce qui correspond à un âge de 2 500 ans.

Les records enregistrés sont seulement pour des arbres cultivés. Il peut exister des arbres avec des mesures supérieures à l'état sauvage.

Cette espèce se distingue des autres espèces de cèdres par la longueur de ses aiguilles, qui mesurent 3 ou 3,5 cm de longueur en moyenne, contre 2 ou 2,5 cm pour Cedrus atlantica et jusqu'à 5 cm pour Cedrus deodara. Ses cônes femelles mesurent 8 à 10 cm de long, soit un peu plus que ceux de Cedrus atlantica, mais un peu moins que les plus grands cônes de Cedrus deodara.

Originaire du Liban comme son nom l'indique, le cèdre du Liban est un emblème national, que l'on retrouve notamment sur le drapeau du pays.

Au Liban, on trouve le cèdre à partir de 1 500 m d'altitude dans l’étage montagnard de végétation du Mont-Liban, étage occupé également par le sapin de Cilicie. Les sapins et les cèdres n’ont pu franchir la crête, trop élevée du Mont-Liban, ce qui explique leur absence sur le versant oriental de la montagne.

Recouvrant autrefois une plus grande partie du territoire libanais les anciennes forêts de cèdres se réduisent aujourd'hui à des îlots discontinus, du fait de la déforestation liée aux influences humaines et climatiques.

 

Se croire près d'un court de tennis ?
Non à Podensac - parc Chavat (Gironde) le 12 août 2014

L'oranger des Osages

L'Oranger des Osages (Maclura pomifera ; syn. Maclura aurantiaca) est un arbre originaire d'Amérique du Nord appartenant à la famille des Moraceae et qui, malgré son nom commun en français, n'a rien d'un agrume si ce n'est un fruit ressemblant à une orange verte.

Le botaniste américain Thomas Nuttall (1786-1859) lui donna son nom générique en y ajoutant aurantiaca qui veut dire orangé. Mentionné par William Dunbar et George Hunter en 1804 lors de leur voyage dans le bassin du Mississippi. Cette espèce fut introduite en France en 1812 pour son feuillage proche de celui du mûrier et dont on pensait faire la nourriture des vers à soie dans les régions trop froides pour la culture du mûrier, car l'espèce est rustique et fructifie jusque sous le climat de Paris. Ces essais furent vite abandonnés et on ne le planta plus guère que pour l'ornement.

Le nom commun vient de la tribu indienne des Osages, qui occupait la zone où pousse cet arbre.

Cette plante est également connue sous le synonyme de Maclure épineux, Bois d'arc (expression désignant aussi d'autres espèces d'arbres).

En l'absence de pieds mâles, les pieds femelles forment des fruits stériles. Les pieds femelles produisent des fruits verts de la taille d'une orange ou plus gros avec une surface rugueuse. En fait, il ne s'agit pas d'un fruit simple mais (comme pour la figue ou plutôt le fruit à pain) d'une infrutescence, c'est-à-dire d'une agglomération d'un ensemble de fruits issus d'une multitude de fleurs. L'intérieur du fruit est blanc, compact, homogène avec de petits pépins marron foncé de forme oblongue. Le fruit exhale un parfum citronné légèrement épicé.

Les fruits contiennent un jus laiteux qui suinte lorsque le fruit est endommagé ou coupé.

Le fruit n'est pas comestible à cause de son amertume. Les Indiens de la tribu des Osages (apparentée aux Sioux) se servaient du latex laiteux contenu dans le fruit (et dans les autres organes) pour se peindre le visage et teindre leurs vêtements. En effet, au contact de l'air, le latex jaunit.

 

Se croire en Amazonie ?
Non à Pissos - sur la Leyre (Landes) le 21 juillet 2010

Karine, Lena et Justine descendent la Grande Leyre en canoë.
Descente en canoë de la Grande Leyre du pont du Fourneau au pont de Testarrouman - 5,5 km
La Leyre est surnommée la Petite Amazone ! et la vallée de la Leyre la Petite Amazonie !

La Leyre et son bassin versant
Le bassin versant de la Leyre s’étend sur 2 028 km². La LEYRE prend sa source dans le département des Landes (40), elle rencontre son principal affluent, la Petite LEYRE, puis se jette dans le bassin d’Arcachon, en Gironde (33), après un parcours depuis sa source de 116 km. La partie amont de la LEYRE est appelé la Grande LEYRE et correspond au tronçon labellisé de la LEYRE (depuis sa source jusqu’à sa confluence avec la Petite LEYRE).
La Grande Leyre a été entière labellisée soit un total de 55,4 km. Le bassin versant de la Grande Leyre représente une superficie totale de 406,5 km².

Le caractère sauvage de la Rivière
La Grande Leyre est une magnifique rivière calme, ombragée et sauvage. Elle chemine à travers une forêt de feuillus laissés intacts et surnommée la “forêt-galerie”. Elle forme une véritable voûte végétale au-dessus de l’eau. C’est le refuge des palombes mais aussi de plus d’une quarantaine d’autres espèces patrimoniales et quasi endémique. Des insectes comme le fadet des laîches aux mammifères comme la loutre, le murin à oreilles échancrées (une espèce de chauve-souris), des poissons tels le brochet Aquitain ou des oiseaux comme la grue cendrée. Il subsisterait encore quelques visons d’Europe. On y trouve également la cistude (une espèce de tortue). Etymologiquement, Leyre (loeira ou leira) signifierait « loutre » d’ailleurs.

 

Se croire dans l'enfer de la Jungle ?
Non à Pissos - au bord de la Leyre (Landes) le 25 juillet 2010

Lucas, Justine, Lena et Karine explorent la jungle de Pissos.

La jungle n'a pas de signification biogéographique précise. Ce terme est un emprunt du hindi via la langue anglaise. La jangal désigne alors une formation végétale sèche comptant une proportion irrégulière d'arbres présente principalement dans le Teraï. Le succès du livre de Rudyard Kipling, Le Livre de la jungle, a popularisé le terme qui désigne désormais, par extension optimale la forêt dense à la végétation verte et luxuriante, telle que la forêt tropicale.

La jungle et plus généralement les forêts tropicales sont très importantes pour la planète. Elles fournissent une partie l'oxygène que nous respirons. En effet, les plantes absorbent le dioxyde de carbone de l'air lors de la photosynthèse et rejettent de l'oxygène. Lorsque la plante meurt, elle se décompose, libérant le carbone qui, en s'oxydant avec l'air, redonne du dioxyde de carbone.

L'importance de ce milieu réside dans le fait qu'il abrite une grande quantité d'animaux et de végétaux, ce qui a une influence sur le climat

Des nombreuses espèces de plantes et d'animaux ont déjà disparu dans la jungle et d'autres sont menacées d'extinction.

Les jungles sont situées le long de l'équateur. La plus grande se trouve en Amérique du Sud (Amazonie). Les autres se répartissent entre l'Afrique (Congo, Gabon, Cameroun, Guinée équatoriale, Madagascar, Tanzanie, etc.), l'Asie du Sud-Est (notamment en Malaisie et en Indonésie, mais aussi les Philippines, le Cambodge, le Laos et le Viêt Nam) et l'Océanie (principalement dans l’extrême nord de l′Australie et en Nouvelle Guinée).

 

Se croire dans monde de Narnia ?
Non à Crest-Voland (Savoie) le 1er mars 2006

Sonia, Karine et Pascale visitent le monde de Narnia en raquettes.

LE MONDE DE NARNIA : Le film et le livre content la lutte entre le bien et le mal qui oppose le magnifique lion Aslan aux forces des ténèbres dans le monde magique de Narnia. Grâce à ses sombres pouvoirs, la Sorcière Blanche a plongé Narnia dans un hiver qui dure depuis un siècle, mais une prédiction révèle que quatre enfants aideront Aslan à rompre la malédiction. Lorsque Lucy, Susan, Edmund et Peter Pevensie, quatre frères et sœurs, découvrent ce monde enchanté en y pénétrant à travers une armoire, tout est en place pour une bataille de proportions épiques…

UN MONDE DANGEREUX : Arrivée de loups avec grosses dents et musique tambourinante. Course pour échapper au danger, avec les enfants qui se croient poursuivis par la reine et qui se cachent en forêt. Personnages emprisonnés, scènes de batailles. Les enfants doivent avancer sur de la glace, les loups passent par-dessus et finissent par être encerclés, le castor se retrouve les dents sur sa carotide, ils doivent se rendre, Peter sort son épée, mais une cascade gelée cède et une masse d’eau jaillit contre tout le monde. Ils ne retrouvent pas la petite Lucy, ils l’imaginent noyée. Peter va combattre le loup, il n’est pas à l’aise avec son épée, mais l’animal va quasiment s’embrancher dessus. Début de la bataille, avec la Sorcière blanche qui dit qu’il ne faut pas faire de prisonnier (la bataille est violente, différents morts, Peter voit sa monture licorne être tuée, il risque d’être atteint par l’ennemi, mais un centaure et un rhinocéros vont l’aider et se sacrifient pour lui). Edmund va combattre la Sorcière qui allait attaquer Peter, il parvient à lui briser sa lance, mais se fait ensuite transpercer, il git au sol !!!

 

Se croire dans le Yukon au Canada ?
Non à Crest-Voland (Savoie) le 7 mars 2005

René fait une promenade en raquettes.

Le Dernier Trappeur est un film documentaire et de fiction français réalisé par Nicolas Vanier en 2004. Il relate un an de la vie de Norman Winther, l'un des derniers trappeurs traditionnels du Yukon canadien.

Au cœur des montagnes Rocheuses du Yukon canadien, au fin fond de la haute altitude, Norman est un trappeur musher qui vit de façon la plus solitaire, traditionnelle possible, avec Nebraska, une amérindienne Nahanni, ses deux chevaux et ses sept chiens d'attelage Husky. Il se donne le rôle de surveiller la nature et réguler les espèces.

Déconnectés des désirs créés par la société moderne, ils se nourrissent des produits de la chasse et de la pêche. Norman vit en autarcie et fabrique lui-même ses cabanes, raquettes, traîneau, canoë et tout ce dont il a besoin avec le bois et l'écorce prélevés en forêt, et Nebraska tanne le cuir à l’ancienne.

Une fois par an, au printemps, Norman effectue un voyage jusqu'aux villes les plus proches de Whitehorse ou Dawson City pour vendre environ 150 peaux et fourrures de lynx, castors, martes, loutres, loups, renards, caribous, élans... et acheter le peu dont il a besoin : farine, allumettes, bougies, tabac, piles pour son transistor, outils, médicaments, fusil de chasse et munitions.

Le Dernier Trappeur rassemble les moments forts que peut vivre un tel homme pendant une année, au-delà des randonnées en traîneau dans la froideur de l'hiver pouvant atteindre près de −55 °C, la descente en canoë d'un torrent enchâssé dans un canyon, les attaques des grizzlis et des loups et les rencontres avec des personnages au mode de vie hors du commun.

 

Se croire en Mongolie ?
Non sur le plateau de l'Aubrac (Lozère - Aveyron - Cantal) le 20 septembre 2012

C'est un bout du monde en plein centre de la France. Le plateau de l'Aubrac a beau chevaucher la Lozère, l'Aveyron et le Cantal, il semble n'appartenir à personne. Trop à part. Un dénivelé de 1 000 mètres le sépare de la riante vallée du Lot, qu'il alimente abondamment en eau. Les gorges du Bès marquent sa limite nord, le Gévaudan sa limite est et le village de Laguiole sa limite ouest. Le bout du monde se concentre sur un petit territoire de 1 300 kilomètres carrés qui, paradoxalement, n'évoque qu'immensité et grands espaces. Rien ici n'arrête le regard. Les pâturages s'étendent à l'infini, seulement soulignés par la fine résille des murets de pierres délimitant les parcelles. Un pays de lignes souples et de cieux démesurés, sans arbre ou presque, quelque part entre la steppe mongole et le Connemara.

Le bout du monde, au cœur de la France …
Un air de Mongolie, un zeste de Patagonie … un soupçon d’Ecosse ?
Ne cherchez plus, vous êtes sur l’Aubrac …
Doté de vastes étendues à perte de vue, d’une lumière rasante effleurant les sommets culminants à 1400m et d’une vache emblématique à la robe ocre et aux yeux si caractéristiques, l’Aubrac séduit et vous propose de lâcher prise…
A cheval entre Aveyron, Cantal et Lozère, l’Aubrac est devenu en 2018 le 53ème Parc Naturel Régional de France.

La rudesse du climat et la menace constante des brigands rendent sa traversée périlleuse pour les pèlerins de Compostelle. L'un d'eux, le vicomte de Flandre Adalard, y laisse presque la vie. Reconnaissant au ciel d'en avoir réchappé, il édifie en 1120 un monastère-hôpital «en ce lieu d'horreur et de profonde solitude»: la domerie d'Aubrac. «Adalard y établit des prêtres pour le service de l'Eglise, des chevaliers hospitaliers pour escorter les voyageurs et des dames de qualité pour laver les pieds des pèlerins, faire leurs lits et prendre soin de leurs vêtements», relate Chateaubriand dans son Génie du christianisme. Au XVe siècle, 500 pèlerins s'arrêtent chaque jour à la domerie, où le gîte et le couvert leur sont fournis pendant trois jours.

 

Se croire en Amazonie ?
Non dans les gorges de Kakuetta à Sainte-Engrâce (Pyrénées-Atlantiques) le 17 octobre 2017

Situées à un peu moins de deux heures de Biarritz, les gorges de Kakuetta, à Sainte-Engrâce dans les Pyrénées basques, sont comparable à l’Amazonie Française. La nature propose un spectacle époustouflant avec un balcon suspendu à plusieurs mètres de hauteur, des cascades, un lac turquoise, un canyon et des grottes splendides. Un vrai dépaysement, qui se mérite. Si vous pensiez faire une balade tranquille, ce n’est pas le bon endroit. Il faut compter à peu près 1 à 2 heures d’expédition pour mériter de voir ce spectacle. Et franchement, ça vaut vraiment le coup. Tout le long du périple, la nature est omniprésente et vous avez l’impression d’être quelque part sur une île perdue. Un vrai régal. Le site est d’ailleurs classé parmi les plus sauvages et prestigieux d’Europe.

Une eau qui ruisselle sur la roche à chaque recoin de la promenade, une végétation luxuriante à flanc de montagne… Bienvenue… en Haute-Soule. C'est dans cette province du Pays basque, la plus petite et la moins peuplée, que se logent la commune de Sainte-Engrâce et les gorges de Kakuetta.

Si son bassin d'eau turquoise est connu de tous les Basques, et des amoureux de la région, les gorges manquent encore de notoriété passées ces frontières. Pourtant, le lieu mérite amplement le détour.

Il y a des lichens, des fougères... Une végétation qui nous rappelle qu'on est un petit peu ailleurs... Mais on est toujours au Pays basque !

Ailleurs, mais où ? Les lieux évoquent les cascades de la Basse-Terre en Guadeloupe, même si à Kakuetta, il faut apprendre à résister à la tentation : la baignade est interdite. Reste la promenade, muni de bonnes chaussures, sur les deux kilomètres du canyon.

Le site naturel a été aménagé, la promenade se fait sans danger et est accessible à tous ceux qui peuvent marcher. Attention néanmoins aux risques de glissade : le sol est humide en permanence.
Des mains courantes sont disposées sur une grande partie du trajet, et des casques sont à disposition au début du parcours.

La promenade doit se faire à son rythme. Le trajet peut se faire en deux heures comme en cinq. Mais c'est important de savoir s'arrêter, regarder, rêver, sentir la nature, et écouter les petits oiseaux.

Des oiseaux omniprésents aux heures les plus matinales, dont le chant résonne contre les vertigineuses parois de la faille. Le reste du spectacle s'offre aux visiteurs toute la journée : les fleurs, taches légères et colorées qui se nichent au pied de la roche, le chemin sinueux le long duquel il ne faut pas oublier de lever la tête pour admirer la majestuosité de la montagne; l'eau qui jaillit dans tous les recoins, ou encore... la cascade qui se fracasse violement sur la roche depuis une vingtaine de mètres d'altitude.

Cette dernière se découvre en fin de parcours, un accès permet même de passer derrière les chutes d'eau, offrant ainsi un point de vue unique sur le canyon.

La balade s'achève ensuite sur la fameuse grotte du lac de Kakuetta. Pas d'immense étendue d'eau à l'intérieur, la grotte ne fait que quelques mètres carrés. Mais le spectacle n'en est pas moins spectaculaire. Des stalagmites et stalagtites ornent la voûte, et la roche se dessine dans le clair-obscur, permettant à tout un chacun d'y voir, qui des formes étranges, qui des visages...

Les gorges de Kakuetta ont été découvertes en 1906 par le spéléologue Edouard-Alfred Martel. Elles ont par la suite été ouvertes au public en 1966. Les communes de Sainte-Engrâce et Larrau ont été des lieux de passages pendant la Seconde guerre mondiale.

Beaucoup de personnes du coin qui connaissaient bien la montagne, ont fait passer des Juifs de l'autre côté, pour qu'ils aillent vers la liberté.

 

Se croire au Sahara ?
Non à la Dune du Pyla - dans la localité de Pyla-sur-Mer, commune de La Teste-de-Buch (Gironde) le 24 juillet 2012

La Dune du Pilat, un phénomène extraordinaire !
Si vous êtes de passage dans les Landes ou à proximité du bassin d’Arcachon il faut absolument que vous fassiez étape à la Dune du Pilat. Située au beau milieu de la forêt des Landes de Gascogne, nous vous garantissons une journée exceptionnelle!

Un dépaysement assuré !
Attraction touristique des plus populaires, la Dune du Pilat fait partie de ces endroits de France qui donnent l’impression d’être à l’autre bout du monde… Effectivement, lors de votre visite à la Dune du Pilat vous aurez plus l’impression d’être au milieu du désert du Sahara que sur la côte atlantique de la France !

Ce phénomène géologique est très rare, la Dune du Pilat est aujourd’hui la plus haute dune de sable d’Europe (60 millions de mètres cubes de sable). Elle grandit encore de jour en jour à tel point que certaines maisons, routes et forêts ont disparu. Actuellement elle mesure 2,7 km de long, 500m de large et 100 m de haut, un véritable mur de sable qui se déplace à une vitesse de cinq mètres par an sous l’influence des vents qui soufflent en permanence.

A deux pas de Bordeaux…
Si vous êtes en visite à la belle ville de Bordeaux ou aux alentours de la dune, il faut absolument que vous alliez voir ce phénomène extraordinaire. Grâce à son emplacement et sa beauté inattendue, la dune est devenue une destination touristique attirant plus d’un million de visiteurs chaque année dont un grand nombre de parapentistes. Arrivé en haut de la Dune vous pourrez admirer une vue époustouflante d’une part sur l’océan atlantique et le bassin d’Arcachon et de l’autre sur la forêt des Landes de Gascogne un spectacle hors du commun.

De nombreuses animations sont proposées pour découvrir la dune mais vous pouvez aussi monter par vous-même au sommet de cette dernière. L’ascension nécessite un certain effort physique mais les souvenirs magiques que vous en garderez seront une très belle récompense !

 

Se croire aux Pays-Bas à Keukenhof ?
Non, c'est le champ de tulipes de Cantegrit à Commensacq (Landes) le 5 avril 2012

Le parc de Keukenhof
Aux prémices du printemps, la nature semble sortir d’un infini sommeil. Propice à l’inspiration et à la rêverie, le printemps incarne cette période magique de métamorphose où Dame Nature se pare de ses plus beaux atours, reflétés par les fleurs et leur myriade de couleurs. Autour du monde, il est de ces lieux enchanteurs tels que le jardin de Keukenhof aux Pays-Bas, qui n’est autre que le plus grand parc d’exposition florale au monde. Chaque année, plus de 7 millions de bulbes de tulipes y sont plantés, en vue d’offrir à ses visiteurs un spectacle bucolique des plus saisissants. Fleur emblématique des Pays-Bas, la tulipe s’y décline ainsi à l’infini, en une multitude de couleurs. Dans ce jardin extraordinaire de 32 hectares, les tulipes tutoient les lys, jonquilles et jacinthes, ainsi que plusieurs centaines de vivaces telles que les roses, les hellébores, les azalées et les orchidées.

 

Se croire dans un conte de Grimm ?
Non, c'est au lieu-dit Bigorre à Saint-Front (Haute-Loire) le 7 juin 2001

ÉCOMUSÉE DE BIGORRE
Plongez-vous au cœur d'un hameau aux faux airs du village d'Astérix.

BIGORRE
A 5 km de Saint-Front, le hameau de Bigorre-les-Maziaux, isolé, difficile d'accès et entouré de terres difficiles à cultiver, a été peu à peu abandonné par ses habitants. Une douzaine de chaumières ont été aménagées en résidences principales ou secondaires. Les petites chaumières de Bigorre abritaient des familles possédant un maigre cheptel. Leur architecture n'a pas vraiment évolué depuis l'époque gauloise. Deux d'entre elles ont été transformées en écomusée. A voir, la maquette animée du village de Bigorre, avec 17 chaumières en miniature, qui retrace la vie paysanne au début du siècle et un diaporama sur la construction d'un toit en chaume. Collection d'objets anciens, dont du matériel agraire. Explications sur la vie du berger des hautes-terres et des vieilles croyances populaires.

Bigorre est un petit village de Haute-Loire sur la commune de Saint-Front. Ce village est un village de chaumières. En effet, c’est l’un des derniers hameaux aux maisons traditionnelles en pierres, recouvertes de chaumes ou de lauzes. Cet habitat est typique du monde rural des hauts plateaux du Mézenc. Les toits en forte pente protègent bien des rigueurs terribles de l’hiver avec ce vent qui balaye cette haute terre aux allures de steppe.

Le lac de Saint-Font est d'origine volcanique. son altitude, 1250 m en fait le plus haut du département de la Haute-Loire.

 

Se croire en Afrique du Sud ?
Non, c'est à Cerbère (Pyrénées-Orientales) le 17 juillet 2019

Cerbère est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Elle dispose de la station balnéaire la plus au sud de la France continentale à l'Ansa de Terrimbo au sud du cap de Peyrefite.

En catalan son nom est Cervera de la Marenda. Ses habitants sont appelés les Cerbériens et les Cerbériennes.

La commune de Cerbère est située dans le sud-est des Pyrénées-Orientales, dans le canton de la Côte Vermeille, au sud de Banyuls-sur-Mer et au nord de Port-Bou (Espagne).

Le village lui-même est un petit port de pêche bâti dans une anse abritée au nord par le cap Canadell et au sud par le cap Cerbère.

La topographie de la commune est montagneuse, de grands écarts se lisent dans les altitudes. Le point le plus bas est à zéro mètre, soit le niveau de la mer. Son altitude maximale est de 643 mètres pour une altitude moyenne de 322 mètres, la mairie de Cerbère est à 20 mètres.

Cerbère connaît un demi-siècle de prospérité à partir de 1890. Toutes ses activités tournent autour du train et de la frontière avec son transit de marchandises et des personnes.

Au début du xxe siècle, les trains espagnols qui franchissent la frontière à Cerbère doivent être déchargés et leurs marchandises transbordées dans des wagons « français » : la différence d'écartement des rails entre la France et l'Espagne ne permet pas aux mêmes trains de circuler dans les deux pays. Pour le transbordement des oranges, travail délicat, ce sont en majorité des femmes qui sont embauchées. Mal payées pour un travail pénible, elles se mettent en grève en 1906 alors qu'on leur refuse une augmentation de 25 %. C’est le premier mouvement de grève exclusivement féminin de l’histoire. Il dure presque un an.

Le 26 mai 1938, dans le cadre de la guerre civile espagnole, Cerbère est bombardée par un bimoteur identifié comme un Dornier Do J. Il y eut plusieurs blessés.

Réserve naturelle marine de Cerbère-Banyuls
Elle s'étend sur 6,5 km et couvre 650 ha de mer entre les communes de Banyuls et de Cerbère. Elle est l'unique réserve naturelle exclusivement marine de France.
Pour l'admirer, un sentier a été créé, avec un parcours balisé.
L'idée de la création de la réserve naturelle remonte à 1969 : le maire de Cerbère, Jean Marti, fut inquiet de la dégradation de la Côte Vermeille à cause du phénomène touristique, et par l'augmentation de l'effort de pêche. Avec l'aide du laboratoire Arago, ils décident d'étudier le cas. C'est le 26 février 1974 qu'ouvre officiellement la réserve.

 

Se croire au Népal ?
Non, c'est aux Gorges de la Carança - le sentier du vertige - à Thuès-entre-Valls(Pyrénées-Orientales) le 17 juillet 2019

Direction le Conflent pour découvrir les Gorges de la Carança, une des plus belles randonnées des Pyrénées-Orientales. Géographiquement, nous nous trouvons à Thuès-entre-Valls, une petite commune nichée dans nos belles Pyrénées Catalanes. Les décors de la Carança font penser au film « Avatar » ou à « Indiana Jones ». La Nature a vraiment le don incroyable de transporter notre imagination, vous ne trouvez pas ?

Il existe deux itinéraires différents. Soit le sentier de la Corniche qui passe au creux de la falaise, soit un second sentier, moins impressionnant, mais plus accessible. Si vous avez la phobie du vide, je vous déconseille de passer par la Corniche. Bien que le sentier soit sécurisé, optez plutôt pour le second itinéraire.
Cette randonnée plaira aux enfants, grâce à ses nombreuses passerelles et ponts de singe.
C’est l’endroit parfait pour se faire un pique-nique entre amis au bord de la rivière.
Pour les plus aventuriers, vous avez la possibilité d’accéder au lac de la Carança, en passant par le refuge. 2 jours sont conseillés, comptez environ 15 heures aller/retour. Pour un weekend bivouac, c’est une belle idée.
Victime de son succès, je vous déconseille la période Juillet/Août qui peut s’avérer être une véritable autoroute à touristes. Si vous aimez tout comme moi la tranquillité en montagne, vous serez déçus du voyage.

Avant de rejoindre cette fameuse corniche, le sentier débute par une bonne montée qui fait travailler nos cuisseaux. Soyez rassurés, c’est la plus difficile du parcours, le reste sera plus ludique. Le réconfort arrive bien vite, car nous arrivons sur la Corniche et son décor époustouflant. Un sacré précipice nous tient en haleine, c’est incontestablement mon moment préféré. Cette sensation de frôler le vide qui nous file parfois les frissons !

Nous arrivons ensuite dans le cœur des gorges. Place maintenant aux passerelles et ponts de singe qui donnent un côté ludique à cette balade. De quoi retomber en enfance en un rien de temps. Et je sais bande de marmailles, que vous adorez faire remuer le pont de singe quand votre compagnon est dessus ! Avouez le !

Après ce petit moment de taquinerie, nous poursuivons notre petite bonhomme de chemin en longeant la carança et ses reliefs magiques tout droit sortis d’un décor féérique. Un endroit relaxant plein de bonnes énergies afin de repartir frais comme des gardons.

La randonnée s’arrête en soi quand vous le souhaitez, mais continuez jusqu’au Pont de pierre pour y découvrir la petite cascade du Torrent Roig. Repartez ensuite sur vos pas pour retourner au parking du départ.

Les gorges de la Carança font partie des randonnées les plus incontournables de notre Pays Catalan et je ne peux que vous conseiller d’y aller à votre tour. Quittez votre zone de confort et partez en quête de cette expérience magique où l’on en prend plein les mirettes.

 

Se croire en Laponie ?
Non, c'est aux Saisies (Savoie) - le sentier de découverte de la toubière des Arpelières le 29 juillet 2018

A cheval entre le massif du Beaufortain et la vallée de l’Arly, la réserve naturelle régionale de la tourbière des Saisies – dans le Beaufortain – Val d’Arly occupe une surface de près de 300 ha.

Auparavant classée Natura 2 000 (en 2006), la zone a été classée Réserve naturelle régionale en 2013, car il s’agit de la plus grande tourbière acide de tout l’arc alpin. Par définition, une tourbière est une zone humide dont le sol est constitué de tourbe. Cela signifie qu’une tourbière est gorgée d’eau en permanence.

Si les forêts sont souvent considérées comme les poumons de la Terre, alors les zones humides en sont les reins. Il faut des conditions précises pour que les tourbières voient le jour : climat humide, températures fraîches, sol imperméable et accumulation de végétaux, qui formeront la tourbe.

La tourbière des Saisies accueille une faune et une flore très adaptées, dont beaucoup d’espèces protégées ou menacées. Citons les cordulies (libellules), le solitaire et le nacré de la canneberge (papillons), ou encore le tétras-lyre et les petites chouettes de montagne parmi les animaux à enjeux. Côté flore, les plantes carnivores comme le droséra et la grassette embellissent le paysage au printemps, aux côtés de l’andromède et de la trientale, dont le site accueille l’unique station des Alpes françaises. C’est donc dans le but de concilier maintien des activités économiques, touristiques, et préservation de ce patrimoine naturel d’exception que la réserve naturelle a vu le jour.

En été, des visites guidées sont organisées chaque semaine, et deux sentiers pédagogiques aménagés sont en accès libre, dont celui des Arpelières. Ce dernier, long de 1,8 km au départ de Covetan, met en avant les paysages et le climat qui règnent sur la zone, et qui lui ont valu le surnom de “petite Laponie”. Les portions de sentier en bois vous permettront de parcourir la tourbière facilement, ses mares qui rythment le parcours et offrent l’occasion d’admirer les innombrables libellules, une cabane d’observation, et plusieurs bancs agrémenteront également le parcours pour admirer les magnifiques paysages de ce site remarquable.

 


Se croire dans un conte de fée ?
Non, c'est l'incroyable château de Fondat à Saint-Justin (Landes) le 12 août 2012

Le château de Fondat est situé sur la commune de Saint-Justin, dans le département français des Landes. Il est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 31 mars 1999.

L'emplacement du domaine de Fondat est occupé dès le Moyen Age par des seigneurs de la région. En 1607, une famille noble originaire de Marsan, la famille de Malartic, achète le domaine et le conserve jusqu'à la fin du XIXe siècle. Le château, dévasté à deux reprises, est reconstruit au milieu du XVIIe siècle. Il est remanié au XIXe siècle, dans un style néo-Renaissance. Le château est un des éléments d'un vaste ensemble constitué de dépendances de grande qualité :
Un chai à armagnac construit au XVe – XVIe siècle
Un colombier du XVIIe siècle
Un grand Pavillon, sous Henri IV dépendance où œuvrent les gens de maison, au XIXe siècle la façade est remaniée à l'image du château
Une fontaine Médicis
Un vivier du XVIIe siècle, il sert de réserve de poissons
Un parc aux arbres bicentenaires (aux essences exotiques) dont il reste des vestiges d'un ordonnancement remontant aussi au XVIIe siècle. L'un d'entre eux appelé « Gulliver », est un Orme du Caucase (Zelkova carpinifolia) qui a été labellisé arbre remarquable en 2013 et dont la plantation daterait de plus de 400 ans. Ses branches très longues et entremêlées semblent « aspirées droit vers le ciel ».

 


Se croire en Islande ?
Non, c'est la tourbière de Lispach à La Bresse (Vosges) le 21 septembre 2022

Le Lispach : des feignes au caractère bien trempé
Perchée à 910 mètres d’altitude sur la commune de La Bresse, cette tourbière flottante offre le spectacle d’un paysage boréal témoin du passé glaciaire du massif.

Sur ce territoire spongieux, mieux vaut progresser à pas comptés. Faute de quoi l’imprudent risque fort d’en ressortir bon à essorer. « Les mousses accumulées (feignes) au fil des millénaires peuvent contenir jusqu’à 36 fois leur poids en eau », prévient Alix Badré, conservatrice de la réserve naturelle de la tourbière de Machais. Mais à la différence du site voisin, le lac de Lispach n’est pas classé en réserve naturelle. La réglementation y est moins stricte, même si les recommandations relèvent d’une zone Natura 2000.

A cet endroit de la tourbière, le sol mouvant – le tremblant – présente un aspect bombé, preuve que la grosse éponge n’a pas dégorgé toute son eau, en dépit de la canicule estivale. Ici, les températures annuelles moyennes n’excèdent pas 5°C. « Le climat et les précipitations sont comparables à celles du sud de l’Islande », observe Alix Badre.

Spectaculaire remontée du temps
En quittant voilà 10 000 ans cette dépression, le glacier a laissé un site qui fait office d’amortisseur hydrique. Même chaud et sec, l’été n’a pas asséché le ruisseau de la vallée du Chajoux qui s’écoule toujours en contrebas du lac.

Au fil des siècles, le tapis végétal s’est refermé sur le lac glaciaire, au point que celui-ci avait fini par disparaître complètement, emprisonnant dans le sol plusieurs mètres de hauteur de tourbe, résultant des mousses mortes accumulées à raison d’une croissance de 1 mm/an.

Un cycle naturel brusquement contrarié au XXe siècle par la création d’un barrage destiné à alimenter l’industrie textile. « Cet aménagement a eu pour effet une spectaculaire remontée du temps. Le barrage a rétabli artificiellement les conditions initiales qui étaient celles d’un verrou glaciaire – une barre rocheuse – empêchant l’écoulement de l’eau. Le paysage de la tourbière a en quelque sorte rajeuni de plusieurs milliers d’années », rapporte la guide naturaliste.

De quoi ravir Cula, lutin légendaire des lieux. Tout comme les équipes du Parc naturel des ballons des Vosges, qui exploitent à leur tour les vertus pédagogiques de cette « scénographie » pour expliquer aux visiteurs les mécanismes de vie d’une tourbière. Sa remise en eau permet en effet une lecture plus aisée du site.

Ces paysages de landes tourbeuses que l’on nomme ici feignes (fagnes, faignes ou sphaignes) forment des îlots de nature boréale acidophile. Espaces ouverts au milieu des sapinières et des hêtraies d’altitude, ils hébergent une flore et une faune spécifiques particulièrement vulnérables.

Plantes carnivores
Le Grand Tétras ou Grand coq de bruyère les apprécie comme places de chant où il vient parader au temps des amours. Inféodé à la tourbière, un papillon – le Nacré de la canneberge – constitue un autre exemple emblématique de cet écosystème. Ses chenilles ne se nourrissent que de canneberge (cranberry) familière de ces milieux humides.

Des 250 espèces floristiques recensées dans les tourbières, le droséra est sans doute la plus connue. Trois espèces sont répertoriées à Lispach. Carencée en azote dans ce milieu acide, la plante s’est adaptée en se nourrissant d’insectes pouvant aller jusqu’à des papillons et libellules.

Au centre, l’œil de la tourbière est totalement isolé par la barrière végétale sur laquelle tentent de survivre quelques bouleaux chétifs : « Avec la remise en eau du site, ils ont été piégés et la plupart sont morts faute de pouvoir raciner dans ce milieu trop humide. » D’un cycle l’autre.

Soumise à la pression de sa fréquentation, la montagne vosgienne impose de canaliser le public sur certains sites afin d’en soulager d’autres.

Aménagée à la promenade, grâce à un sentier de platelage, la tourbière de Lispach est très facilement accessible par la route. Sur le ban communal de La Bresse, elle voisine les pistes de ski de Remy Loisirs. Une convention passée avec l’exploitant lui offre la possibilité de puiser dans l’eau du lac pour alimenter ses canons à neige. Mais l’accord impacte au minimum le site : « Un procédé fixe à 4 cm le prélèvement maximum d’eau autorisé », confirme Alix Badre.

 


Se croire en Finlande ?
Non, c'est la boulaie de la Forêt de Notre-Dame à Santeny (Val-de-Marne) le 3 avril 2023

Forêt de Notre-Dame
Adresse : Route des Friches
77340 Pontault-Combault
Informations complémentaires: Accès libre.
Horaires : Toute l'année.

Située dans un environnement très urbanisé, à cheval entre la Seine-et-Marne et le Val-de-Marne, cette forêt s'étend sur plus de 2000 hectares. Elle constitue l'un des plus importants massifs de la couronne parisienne. Elle est traversée par le GR14.

Composée principalement de chênes sessiles et de châtaigniers, elle abrite de nombreuses mares et un vaste espace ouvert formé de landes à bruyère, à molinie ou à fougère, parsemé de chênes pédonculés, bouleaux et trembles.

La forêt de Notre-Dame (2 200 hectares), le plus souvent appelée bois Notre-Dame, est une forêt domaniale de l'Est francilien, située à cheval sur le Val-de-Marne et la Seine-et-Marne. Elle constitue l'un des plus importants massifs de la couronne parisienne et participe grandement à la « ceinture verte » ou Arc Boisé de la banlieue parisienne.

À ce titre, le schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF. de 1994) a édicté une interdiction de construire à moins de 50 mètres des lisières du massif.

Elle est classée en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2 et portée à l'Inventaire national du patrimoine naturel.

Elle est située sur les communes de Lésigny (309 ha), Ozoir-la-Ferrière (41 ha), Pontault-Combault (258 ha), Roissy-en-Brie (11 ha), Boissy-Saint-Léger (44 ha), Marolles-en-Brie (157 ha), Noiseau (122 ha), La Queue-en-Brie (390 ha), Santeny (460 ha), Sucy-en-Brie (258 ha). Elle est traversée par deux grands axes routiers, la route nationale 4 dans une direction est-ouest qui sépare sa partie nord-est du reste du massif et la Francilienne nord-sud enjambée par une passerelle piétons-vélos.

La forêt comporte un grand nombre de zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Cet ensemble forestier est constitué principalement de chênes pédonculés et sessiles et bouleaux. Le massif compte plus de trois cents mares (nombreux batraciens, reptiles) dont une vingtaine répertoriées en ZNIEFF de type 1.

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La plus grande forêt de "l'Arc boisé"
Ancienne propriété ecclésiastique et nobiliaire, le Bois Notre-Dame a été acquis par l'Etat en 1975 pour le préserver de l'urbanisation. La forêt domaniale de Notre-Dame est aujourd'hui la principale forêt de "l'Arc boisé" qui comprend aussi la forêt domaniale de Lagrange et la forêt régionale de Gros-Bois.

> La forêt dans son territoire
Située dans un environnement très urbanisé, à cheval entre la Seine-et-Marne et le Val-de-Marne, cette forêt est le plus vaste espace naturel accessible au public du Val-de-Marne. Ses nombreux visiteurs apprécient ses paysages variés parcourus d'un réseau dense d'allées et de chemins.
Composée principalement de chênes sessiles et de châtaigniers, elle abrite de nombreuses mares et un vaste espace ouvert formé de landes à bruyère, à molinie ou à fougère, parsemé de chênes pédonculés, bouleaux et trembles.

> Les forestiers en action
Dans ce contexte périurbain, l'accueil du public et la prise en compte des paysages et des richesses écologiques sont les objectifs prioritaires de la gestion. L'ONF mène ces actions en concertation avec les acteurs locaux dans le cadre de la charte forestière de "l'Arc boisé".
Les peuplements sont aujourd'hui vieillissants. Des coupes sont nécessaires pour les renouveler et les maintenir en bonne santé, tout en assurant la sécurité du public.
Dans la zone des landes, très riches en biodiversité, les forestiers accordent la priorité au maintien des espaces ouverts et de la mosaïque de milieux.

> Les forestiers vous recommandent
Au nord-ouest de la forêt, le carrefour des Huit Routes, aussi appelé Etoile royale, témoigne des aménagements réalisés pour les chasses à courre royales. A proximité, observez le chêne Notre-Dame, le plus gros chêne de la forêt.
Une belle promenade vous mènera jusqu'au parc départemental du Morbras, en passant par des zones humides.
Au nord, le parc départemental des Marmousets et son château constituent un site très prisé. Suivez le sentier pédagogique de l'Arbre, d'une longueur de 2,4 km, qui mène au Pavillon des Friches, construit au XIXe siècle pour la chasse.

Situation : départements de Seine-et-Marne et du Val-de-Marne, sur les communes de Lésigny, Ozoir-la-Ferrières, Pontault-Combault, Roissy-en-Brie, Boissy-Saint-Léger, Sucy-en-Brie, Marolles-en-Brie, Santeny, Noiseau, La Queue-en-Brie
Altitude : de 90 à 120 m
Surface : 2.056 ha
Principales essences : chêne (31%) ; bouleaux (20%) ; châtaignier (13%) ; tremble (9%), autres feuillus (10%), résineux (1%), espaces non boisés (16%)
Aménagement forestier : durée de 15 ans, de 2005 à 2019.

 


Se croire en Toscane ?
Non, c'est à Cabestany (Pyrénées-Orientales) le 1er août 2023

 

Le Sud
Nino Ferrer


C'est un endroit qui ressemble à la Louisiane
A l'Italie
Il y a du linge étendu sur la terrasse
Et c'est joli

On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d'un million d'années
Et toujours en été.

Il y a plein d'enfants qui se roulent sur la pelouse
Il y a plein de chiens
Il y a même un chat, une tortue, des poissons rouges

Il ne manque rien

On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d'un million d'années
Et toujours en été.

Un jour ou l'autre il faudra qu'il y ait la guerre
On le sait bien
On n'aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire
On dit c'est le destin

Tant pis pour le Sud
C'était pourtant bien
On aurait pu vivre
Plus d'un million d'années

Et toujours en été.


Musique : Le Sud - Version instrumentale - Nino Ferrer - 2,85 Mo - 3 mn 20 :


Vous n'entendez pas le son de la page : cliquez ici


 

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